Wirmul : Carte du Monde / Histoire

Voici la carte du monde gigantesque de Wirmul, tel qu'il est connu de nos jours :






Il y a prèt de vingt millions d'années, dans le monde de Wirmul, la première forme de vie venait d'apparaître : Une feuille voltigeait sur les plaines encore vides d'herbe de Wirmul, non loin de cette feuille... un arbuste, un tout petit arbuste. La feuille toucha le sol, contaminant la terre. Deux jours passèrent, de l'herbe avait poussée au tour de la feuille, un mètre de verdure, certes, mais de la verdure. Après une semaine, plusieurs dizaines de mètres avaient étés eux aussi "contaminés", la feuille, à présent meurtrie, était accompagnée d'une dizaine de ses soeur jumelle, et une autre, pas jumelle, mais sûrement soeur. Onze feuilles vert claire et une feuille vert foncé ainsi qu'un deuxième arbre avaientt prit position dans les plaines.

Après un mois, les plaines étaient entièrement recouvertes d'herbe et de la neige tombait à présent sur les montagnes, oui les montagnes, certaines parties des plaines s'étaient soudain soulevées et, en quelques jours seulement, avaient formés d'impressionantes montagnes. Au pieds de ces montagnes, des arbres avaient poussés par centaines, la première forêt était née. Bientôt, de la feuille maintenant toute réfractée sur elle même, sortit un être. Un petit chien d'une certaine façon, couvert de poils, haut de presque un mètre, se tenait là un animal apparement prédecesseur des espèces humaines peuplant aujourd'hui Wirmul. Cet animal, de part son instinct - en tout cas sûrement - se leva, sur quatres jambes mais se leva quand même et s'avança, suivit la direction que lui ordonnait son flair, il se dirigeait vers la forêt, sûrement attirer par les fruits abondants maintenant sur chacun des arbres. Quelques jours après, dix autres animaux sortirent des feuilles jumelles et prirent le même chemain qu'elle. La onzième feuille, différente des autres, devint aussi un animal, mais ressemblant plus à un oiseau : de longues ailes ornait son dos déplumé, elle possédait aussi de petites pattes crochues ressemblant à des serres. En quelques jours, les onze "chiens" s'étaient gavés de fruits et semblaient maintenant dormir, tandis que l'oiseau, plus solitaire, était entièrement recouvert de plumes. Le lendemain, sûrement de part l'instinct à nouveau, le predecesseur des volatiles déployat ses ailes et, en un souffle, s'envola, sous le regard à première vue hébahi des mammifères. En effet mammifères car, trois d'entre ces animaux attendaient à présent des enfants. Enfants qui dailleurs, se hatèrent de venir car, le lendemain, ils étaient déjà en train de manger des fruits. Les enfants devinrent rapidement plus grands que leurs parents et paraissaient changés : on voyait à présent dans leur machoire de grands crocs acerer, les carnivores étaient nés et bien malheureusement, mangèrent leurs parents une fois à la maturités... (c'est-à-dire seulement quelques jours après.) Cette scène étant bien triste, nous allons repartir du côté du volatile qui, lui, s'était aménagé un nid où se trouvaient plusieurs petites boules blanches qui n'étaient autres que des oeufs.

Prèt de la forêt, de l'eau avait comencée à surgir du ciel et, remplissant peu à peu un trou creusé, créa bientôt un lac. Le lac s'agrandit encore et encore jusqu'à completer la moitié de la planète Wirmul. Les océans avaient étés créés.

Mais revenont à notre volatile dont les enfants commencent à éclore. Le premier oeuf explosa, laissant apparaitre un deuxième oiseau. Il fut imité par les deux suivant. Le qutrième n'était autre que ce que nous appelerions aujourd'hui un poisson. Ce dernier sauta du nid et avança - on ne sait toujours pas comment car il ne possédait pas de pattes- jusqu'à la mer. Le cinquième oeuf laissa apparaitre un nouvel oiseau qui, imitant ses frères et soeurs, alla se cacher prèt de sa mère. Le sixième oeuf dévoila un nouveau poisson ainsi que le septième. Du huitième, également le dernier, sortit un long reptile.



L'Histoire en Version Originale (Wirmuléen)

Em o y bnèd ta jehkd semmeuhc t'yhhéac, tyhc ma suhta ta Fensim, my bnaseèna vunsa ta jea jahyed t'ybbynyîdna : Iha vaiemma jumdekayed cin mac bmyehac ahluna jetac t'ranpa ta Femsin, huh mueh ta ladda vaiemma... ih ynpicda, ih duid baded ynpicda. My vaiemma duilry ma cum, luhdysehyhd my danna. Taiq zuinc byccènahd, ta m'ranpa yjyed buiccéa yi duin ta my vaiemma, ih sèdna ta jantina, landac, syec ta my jantina. Ybnèc iha casyeha, bmiceainc tewyehac ta sèdnac yjyeahd édéc aiq yicce "luhdysehéc", my vaiemma, à bnécahd saindnea, édyed yllusbykhéa t'iha tewyeha ta cac cuain zisamma, ad iha yidna, byc zisamma, syec cûnasahd cuain. Uhwa vaiemmac jand lmyena ad iha vaiemma jand vuhlé yehce xi'ih taiqeèsa ynpna yjyeahdd bned bucedeuh tyhc mac bmyehac.

Ybnèc ih suec, mac bmyehac édyeahd ahdeènasahd naluijandac t'ranpa ad ta my haeka duspyed à bnécahd cin mac suhdykhac, uie mac suhdykhac, landyehac byndeac tac bmyehac c'édyeahd cuityeh cuimajéac ad, ah xiamxiac zuinc caimasahd, yjyeahd vunséc t'esbnacceuhyhdac suhdykhac. Yi beatc ta lac suhdykhac, tac ynpnac yjyeahd buiccéc byn lahdyehac, my bnaseèna vunêd édyed héa. Peahdôd, ta my vaiemma syehdahyhd duida névnyldéa cin amma sêsa, cunded ih êdna. Ih baded lreah t'iha landyeha vyçuh, luijand ta buemc, ryid ta bnacxia ih sèdna, ca dahyed mà ih yhesym ybbynasahd bnétalaccain tac acbèlac risyehac baibmyhd yizuint'rie Fensim. Lad yhesym, ta bynd cuh ehcdehld - ah duid lyc cûnasahd - ca majy, cin xiydnac zyspac syec ca majy xiyht sêsa ad c'yjyhçy, ciejed my tenaldeuh xia mie untuhhyed cuh vmyen, em ca tenekayed janc my vunêd, cûnasahd yddenan byn mac vniedc ypuhtyhdc syehdahyhd cin lrylih tac ynpnac. Xiamxiac zuinc ybnèc, teq yidnac yhesyiq cundenahd tac vaiemmac zisammac ad bnenahd ma sêsa lrasyeh xi'amma. My uhweèsa vaiemma, tevvénahda tac yidnac, tajehd yicce ih yhesym, syec naccaspmyhd bmic à ih uecayi : ta muhkiac yemac unhyed cuh tuc tébmisé, amma buccétyed yicce ta badedac byddac lnulriac naccaspmyhd à tac cannac. Ah xiamxiac zuinc, mac uhwa "lreahc" c'édyeahd kyjéc ta vniedc ad caspmyeahd syehdahyhd tunsen, dyhtec xia m'uecayi, bmic cumedyena, édyed ahdeènasahd naluijand ta bmisac. Ma mahtasyeh, cûnasahd ta bynd m'ehcdehld à huijayi, ma bnatalaccain tac jumydemac tébmuoyd cac yemac ad, ah ih cuivvma, c'ahjumy, cuic ma nakynt à bnaseèna jia répyre tac syssevènac. Ah avvad syssevènac lyn, dnuec t'ahdna lac yhesyiq yddahtyeahd à bnécahd tac ahvyhdc. Ahvyhdc xie tyemmainc, ca rydènahd ta jahen lyn, ma mahtasyeh, emc édyeahd tézà ah dnyeh ta syhkan tac vniedc. Mac ahvyhdc tajehnahd nybetasahd bmic knyhtc xia mainc bynahdc ad bynyeccyeahd lryhkéc : uh juoyed à bnécahd tyhc main sylruena ta knyhtc lnulc ylanan, mac lynhejunac édyeahd héc ad peah symrainaicasahd, syhkènahd mainc bynahdc iha vuec à my sydinedéc... (l'acd-à-tena caimasahd xiamxiac zuinc ybnèc.) Ladda clèha édyhd peah dnecda, huic ymmuhc nabynden ti lôdé ti jumydema xie, mie, c'édyed yséhyké ih het uù ca dnuijyeahd bmiceainc badedac puimac pmyhlrac xie h'édyeahd yidnac xia tac uaivc.

Bnèd ta my vunêd, ta m'ayi yjyed lusahléa à cinken ti leam ad, nasbmeccyhd bai à bai ih dnui lnaicé, lnéy peahdôd ih myl. Ma myl c'yknyhted ahluna ad ahluna zicxi'à lusbmadan my suedeé ta my bmyhèda Fensim. Mac uléyhc yjyeahd édéc lnééc.

Syec najahuhd à hudna jumydema tuhd mac ahvyhdc lussahlahd à élmuna. Ma bnasean uaiv aqbmucy, myeccyhd ybbynyedna ih taiqeèsa uecayi. Em vid esedé byn mac taiq ciejyhd. Ma xidneèsa h'édyed yidna xia la xia huic ybbamaneuhc yizuint'rie ih bueccuh. La tanhean cyidy ti het ad yjyhçy - uh ha cyed duizuinc byc lussahd lyn em ha buccétyed byc ta byddac- zicxi'à my san. Ma lehxieèsa uaiv myeccy ybbynyedna ih huijam uecayi xie, esedyhd cac vnènac ad cuainc, ymmy ca lylran bnèd ta cy sèna. Ma ceqeèsa uaiv téjuemy ih huijayi bueccuh yehce xia ma cabdeèsa. Ti riedeèsa, ékymasahd ma tanhean, cunded ih muhk nabdema.